Régulation :
- En Suisse, le pouvoir de création monétaire sera soumis au vote
- Aujourd’hui, plus de 90% de la monnaie (celle sous forme électronique majoritairement) est créée par les banques privées puis validée par la banque centrale. L’initiative suisse souhaite qu’il n’y ait que la banque centrale suisse (BNS) qui puisse le faire. Ainsi, les banques ne pourraient prêter de l’argent qu’en ayant préalablement récupéré des dépôts d’autres clients. C’est la banque centrale qui émettrait la monnaie pour réguler la masse monétaire en circulation en fonction des besoins de l’économie.
- Nous en avions parlé à propos d’une initiative au Royaume-Uni et d’une autre ONG du même pays (et en Islande également)
- Le résumé du rapport suite au sauvetage d’une des principales banques anglaises, Halifax Bank of Scotland :
- Un régulateur qui ne joue pas son rôle précisément parce que tout semble bien se passer (la bulle génère des profits importants) et qui partage la vision des acteurs qu’il doit réguler (la dérégulation est bonne, un bon régulateur soutient les banques et ne les embête pas afin de soutenir la croissance)
- Toutefois, si le régulateur a désormais plsu de pression de la part de l’opinion et a priori plus de pouvoir de régulation, la structure bancaire au Royaume-Uni reste la même :
- Presque que des grandes banques détenues par des actionnaires recherchant un profit à court-terme (versus des banques plus petites, des coopératives, des acteurs publics, un écosystème plus divers permettant de limiter l’effet « monoculture »)
- D’où deux questions :
- sans changer la structure du système bancaire, peut-on attendre des résultats différents ?
- Est-ce bien raisonnable de confier le système bancaire à des acteurs détenus par des investisseurs voulant un rendement à court-terme, et qui ne paieront pas (ou peu, la responsabilité étant par définition limitée aux apports) les conséquences de la crise ?
Investissement Socialement Responsable et Risque Carbone :
- L’étude d’Oxfam et des Amis de la Terre montre que les grandes banques françaises financent 7 fois plus les énergies fossiles que les énergies renouvelables, malgré leurs campagnes publicitaires mensongères
- Les banques investissent au compte goutte dans les projets écologiques, les montants des obligations vertes restant très en-dessous de leurs financements classiques
- Une application pour calculer l’impact du désinvestissement des énergies fossiles sur un portefeuille d’actions : la plupart des grands fonds institutionnels auraient gagné à sortir des énergies fossiles avant, mais il est toujours rentable de le faire aujourd’hui, d’où la succession d’annonces actuelles sur le charbon notamment
- L’ONG Carbon Tracker prévoit que 2 000 Mds $ d’investissements dans les énergies fossiles seront non rentables en raison d’une évolution de la demande vers les énergies renouvelables, de moins en moins chères, et à une baisse de la demande en énergies fossiles.
Financement du terrorisme :
Comportements :
- Plus les personnes interrogées sont jeunes, plus elles considèrent que leurs investissements doivent refléter leurs valeurs, notamment la préservation de l’environnement, une bonne perspective pour les banques éthiques