Revue de presse de décembre 2015

COP 21 :

Régulation :

  • Le nouveau mécanisme européen de traitement des banques en difficulté pose des questions de responsabilité en cascade, après le suicide d’épargnants italiens ayant perdu une grande partie de leurs économies dans le « sauvetage » de leur banque
    • Suite à la crise financière, un mécanisme européen a été mis en place, prévoyant de limiter le sauvetage des banques par les contribuables.
    • Il prévoit de faire appel aux actionnaires et aux détenteurs d’obligations avant de solliciter les contribuables. Des épargnants ont ainsi perdu une large partie de leurs économies, poussant certains au suicide.
    • Mais de nombreux établissements ont placé leurs propres produits, actions ou parts sociales, auprès de leurs épargnants, sans toujours leur expliquer les risques qu’ils encouraient.
    • Le défaut de conseil récurrent dans de nombreuses banques quand il s’agit de placer leurs propres produits est ici à nouveau révélé (en France, le placement d’actions Natixis par les réseaux Banques Populaires et Caisse d’Epargne avait fait l’objet de nombreux procès)
    • En réaction, le premier ministre italien prévoit d’utiliser un fonds pour aider à leur tour ces épargnants, mais il contredit la logique même du mécanisme qui est de responsabiliser les actionnaires et détenteurs d’obligation pour qu’ils contrôlent davantage les banques et évitent de solliciter les Etats

Investissement Socialement Responsable :

  • Un appel d’investisseurs pour standardiser les obligations vertes :
    • Sans critères, loi ni label, n’importe qui peut déclarer que son obligation est « verte », alors que l’expression entend désigner des dettes « devant servir à financer des projets apportant un bénéfice environnemental ou social »
      • On note que l’intégration de « social » sous une expression « verte » apporte davantage de confusion…
      • Parmi ces critères possibles :
        • Faire mieux que la législation en vigueur
        • S’aligner sur l’accord de la COP 21
        • Être audité et avoir des processus garantissant que l’argent destiné à un projet vert, mais pouvant passer par une entreprise ayant également des activités non vertes, aille bien au projet en question
      • Toutefois, la standardisation et ces critères ne doivent pas imposer des contraintes trop lourdes sous peine de voir la plupart des émetteurs passer par des émissions classiques
      • « Le marché des green bonds a connu jusqu’à aujourd’hui une forte croissance. »
        • 3 milliards de dollars en 2011, 37 milliards en 2014, 40 milliards à novembre 2015

Finance Islamique :

OLIVIER Torrente

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